Selon le journal Parismatch, la belle-fille d’Élizabeth II, reine d’Angleterre, a passé 2 jours en Sierra Leone. La comtesse Sophie de Wessex y était à la demande du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth. Les mercredi 22 et jeudi 23 janvier, elle y a enchaîné les rendez-vous axés sur la lutte contre les violences sexuelles et la promotion du rôle des femmes dans la consolidation de la paix à Freetown, la capitale du pays, et dans le village de Russel.
Rappelant que la Sierra Leone avait connu une guerre civile entre 1991 et 2002, le palais royal britannique a souligné que de nombreux cas de viols et violences avaient été attestés, touchant environ 275.000 femmes et filles. Près de 20 ans après la fin de ce conflit, la comtesse de Wessex est venue voir comment le pays, qui est aidé par le Royaume-Uni, a réussi à passer à une paix durable. Elle s’y est renseignée sur le rôle du « Tribunal spécial pour la Sierra Leone », qui avait été chargé de juger les plus importants responsables des crimes contre l’humanité et des violations graves au droit humanitaire international durant cette guerre civile, ainsi que sur la « Commission vérité et réconciliation » chargée de rendre justice aux survivants du conflit, y compris ceux de violences sexuelles.
À son programme figurait une visite au Musée de la paix abritant les archives qui racontent les 10 ans de guerre civile. Elle s’est également rendue au cimetière de guerre du Commonwealth King Tom où elle a déposé une couronne de fleurs.
Au cours de ce séjour, la comtesse Sophie a en outre rencontré des responsables politiques, dont le vice-président Mohamed Juldeh Jalloh et Yvonne Aki-Sawyerr (maire de Freetown), un groupe de femmes parlementaires, des « survivantes », ainsi que des membres de la société civile lors de tables-rondes traitant des problèmes de société actuels et de la violence continue à laquelle sont confrontées les femmes et les filles dans le pays. Elle a visité des établissements de santé s’occupant de mères et une école technique où les élèves bénéficient, via des radios solaires, de cours sur la reproduction, la planification familiale et la violence sexuelle et physique. Un moyen d’éduquer les filles, permettant notamment de les protéger contre les grossesses et mariages précoces dans ce pays où plus de 20% des 15-19 ans sont enceintes ou ont déjà eu un enfant.