Les autorités sanitaires nigérianes ont pris des mesures d’urgence pour faire face à une augmentation des cas de fièvre de Lassa qui a tué 29 personnes en janvier, a annoncé le Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC). « Au 24 janvier, 195 cas confirmés et 29 décès ont été signalés dans 11 Etats », a déclaré le NCDC dans un communiqué daté de samedi 25 janvier 2020.
L’agence a activé un centre national d’opérations d’urgence pour coordonner la réponse « au nombre croissant de cas de fièvre de Lassa » dans tout le pays. La fièvre de Lassa, qui est endémique au Nigéria, appartient à la même famille que les virus Ébola et Marburg, mais elle est beaucoup moins mortelle. La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade. Une fois déclarée, la fièvre est suivie d’hémorragies.
Le Nigéria a déclaré une épidémie de fièvre de Lassa il y a un an et environ 170 personnes sont mortes du virus en 2019. Selon les responsables sanitaires, il y a généralement une augmentation du nombre de cas en janvier pendant la saison sèche que connaît le pays.
Près de 90% des cas récemment confirmés ont été relevés dans 3 États du Sud : Edo, Ondo et Ebonyi. Mais des décès ont également été enregistrés dans le Nord du pays. Avec sa populations estimée à 200 millions d’habitants, le Nigéria dispose seulement de 5 laboratoires capables de diagnostiquer la fièvre de Lassa.
Source : AFP