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mardi 19 mars 2024
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SIETTA 2023 ou le rendez-vous incontournable des équipementiers de l’industrie mondiale du cajou à Abidjan

La 4e édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde a été officiellement lancée ce jeudi 12 janvier à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Adjoumani

Le Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA) reprend ses droits, après une pause due à la pandémie de Covid-19. Du 30 mars au 1er avril 2023, Abidjan sera à nouveau la capitale mondiale des spécialistes de la transformation du cajou. Pour ce come-back, les autorités ivoiriennes attendent au moins 15.000 personnes. C’est pratiquement le double des 7.500 visiteurs de 37 pays enregistrés lors de l’édition précédente, en novembre 2018. L’information a été donnée jeudi dernier par le commissaire général du Salon, Adama Coulibaly (directeur des filières coton et anacarde), lors de la conférence de presse de lancement dans un grand hôtel de la capitale économique ivoirienne.

Pour le ministre de l’Agriculture, « le gouvernement ivoirien est résolument engagé à faire de la filière anacarde un secteur majeur de l’économie nationale ». Il s’agit pour la Côte d’Ivoire « de devenir le pionnier de la transformation structurelle de cette filière en Afrique et l’acteur majeur de ce secteur dans le monde », a ajouté Kobenan Adjoumani.

Le SIETTA 2023, à l’instar des éditions passées, sera l’occasion pour le pays de montrer son potentiel devant les ministres du Conseil international consultatif du cajou (CICC) qui se réuniront en session. Les débats tourneront autour des problématiques liées à l’accroissement de la contribution de l’industrie de l’anacarde au renforcement des capacités et des performances des économies.

Une quinzaine d’équipementiers nationaux et internationaux pour l’exposition des dernières innovations technologiques de transformation de l’anacarde sont annoncés par Adama Coulibaly. Qui a précisé que, outre l’exposition, la démonstration, la vente et la promotion des machines, il y aura des ateliers, des communications, des conférences-débats et des rencontres d’affaires.

L’industrie ivoirienne du cajou est en pleine croissance. « De 9% en 2018 avec 68.515 tonnes de noix brutes transformées, le taux de transformation locale a atteint 14.1% en 2021 avec 136.854 tonnes et 21.25% en 2022 avec plus de 218.000 tonnes », a indiqué le ministre de l’Agriculture. Le pays est 1e producteur mondial de noix brutes avec plus d’1 million de tonnes et 3e fournisseur d’amandes sur le marché international.

OSSÈNE OUATTARA




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