Deux ans après la première mission économique du secteur privé ivoirien organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) en Guinée-Conakry, une vingtaine d’entreprises ivoiriennes conduite par le président de la CGECI, Jean-Marie Ackah, s’est rendue au Libéria, du 13 au 15 novembre.
Selon la National Investment Commission (NIC), le Libéria importe environ 99% de ses besoins de Côte d’Ivoire, de Chine, du Japon, des États-Unis et de l’Union européenne. Notamment des produits pétroliers, des produits agricoles comme le riz, des matériaux de construction, des véhicules, des produits pharmaceutiques, de la machinerie, de l’électronique, des pièces de rechange, des appareils électriques, entre autres.
Pour Jean-Marie Ackah, « la mission a permis d’apprécier et de toucher du doigt les potentialités économiques de ce pays qui est à une phase de son développement. Beaucoup de choses sont à réaliser. On pourrait presque dire, tout est à réaliser ; et nous sommes convaincus que cela représente des potentialités intéressantes pour les entreprises ivoiriennes, qui ont l’avantage de la proximité. Nous sommes à une heure d’avion d’Abidjan, nous avons une frontière commune avec le Libéria, c’est déjà un avantage comparatif pour les entreprises ivoiriennes ».
Cette deuxième mission économique co-organisée, côté ivoirien par la CGECI, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, le Mouvement des Petites et Moyennes Entreprises, et côté libérien par le Patronat libérien (LIBA) et la NIC a comporté un forum économique tenu le 14 novembre au Ministerial Complex, Congo Town.
Ces assises ont été l’occasion pour la National Investment Commission, l’équivalent ivoirien du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) de présenter aux participants le potentiel économique du Libéria et les éventuels axes de coopération économiques entre les deux pays. La délégation ivoirienne a été instruite, outre les opportunités d’affaires et d’investissements (les secteurs porteurs, la demande, l’environnement des affaires, etc.), sur la connaissance du marché libérien.