Le président de l’Assemblée nationale populaire (ANP), Cipriano Cassama, a ordonné la suspension de la première session ordinaire de la 10ème législature ouverte ce mercredi 12 juin, en raison des menaces d’envahissement de la table du bureau du Parlement proférées par des députés alliés au Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM G15) et au Parti de la rénovation sociale (PRS).
Les divergences ont commencé peu après l’annonce de l’ordre du jour par la 2ème secrétaire de l’ANP, Gabriela Fernandes. Quelques points de cet ordre du jour portent sur le vote du projet de loi sur les officiers judiciaires, la loi organique sur les secrétaires judiciaires et les secrétaires privés du parquet, le statut rémunérateur de la police judiciaire, l’élection du 2ème vice-président du Parlement et la proposition de renouvellement du mandat du comité d’organisation de la Conférence nationale.
Mais de l’avis des députés de MADEM G15 et du PRS, les points inscrits ne devraient pas être examinés à cette session. Ils ont déclaré que seuls ceux relatifs à l’élection du 2ème vice-président de l’ANP et du premier secrétaire du bureau, non élus à la session précédente, devaient être programmés, sauf si les députés des 2 formations politiques quittaient la salle de réunion. Ainsi Sola Nanquilin, député du PRS, a demandé à des militants de son parti et ceux du MADEM G15 d’envahir la table de l’ANP. Suffisant pour que le président du Parlement, Cipriano Cassama, ordonne la suspension de la session.
Cette première session ordinaire devrait se poursuivre jusqu’au 22 juillet avec comme objectif de traiter tous les points cités plus ci-avant.
Le 2ème siège de vice-président revient au MADEM G15, arrivé 2ème aux élections législatives du 10 mars 2019 derrière le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Ce parti s’oppose au choix porté sur Braima Camara pour occuper le poste de 2ème vice-président de l’Assemblée. Mais le MADEM G15 refuse de faire une autre proposition autre que son coordonnateur Braima Camara.
Pour sa part, le PRS revendique le poste de premier secrétaire attribué au PAIGC du fait de l’application de la méthode Hont pour la répartition des sièges à la table.
Source : APA NEWS
