Ayant ravi la première place à l’Inde depuis 2015 au niveau de la production mondiale de noix brutes de cajou, la Côte d’Ivoire ne rate aucun rendez-vous international sur la filière pour faire entendre sa voix et signer des partenariats. Ses progrès en matière de production, de transformation et de commercialisation ont été partagés avec les autres États participants de la 10e la conférence mondiale sur le cajou. En anglais : World Cashew Conference (WCC). Siem Reap, au Cambodge, a été la ville hôte de cette édition tenue du 1er au 3 février 2024. Ce pays d’Asie du sud-est est le sérieux concurrent de la Côte d’Ivoire au niveau de la production d’anacarde brute. Il est voisin du Viêt-Nam, le plus gros acheteur des noix ivoiriennes.
Selon le journal cambodgien Khmer Times, rapportant les propos de l’ex-Premier ministre du pays, Hun Sen, en mars 2023, « le Cambodge produit jusqu’à 1.180.000 tonnes de noix de cajou sur une superficie totale de 700.000 hectares à travers le pays ». La Côte d’Ivoire a produit plus d’1,2 million de tonnes.
C’est le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (organe ivoirien de régulation de la filière) qui a été chef de délégation au Cambodge. Avec Kalbavi Prakash Rao de l’Association des industriels du cajou de l’Inde (AICA), Adama Coulibaly a signé une convention de coopération.
OSSÈNE OUATTARA