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vendredi 26 avril 2024
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À l’ONU, le président du Niger a appelé à une réponse mondiale face aux menaces climatiques dans le Sahel

Aux Nations Unies, dimanche 22 septembre, le président du Niger a lancé un appel en faveur d’une « réaction mondiale » face aux problèmes de dégradation des terres qui constituent une menace pour la bande aride du Sahel. S’adressant aux participants à une réunion de la Commission du climat pour la région du Sahel qui se tenait aux Nations Unies, Mahamadou Issoufou a déclaré que les 250 millions de personnes vivant dans la région sont confrontés à la sécheresse, la désertification et autres conséquences du changement climatique. « La situation qui prévaut dans le Sahel comporte des enjeux d’ordre planétaire, et elle exige une réponse à la même échelle », a dit le chef de l’État nigérien.

Les agriculteurs du Niger perdent chaque année 100.000 hectares de terres arables suite aux précipitations imprévisibles, aux températures extrêmes et à la sécheresse qui affecte les points d’eau qui sont d’une importance capitale pour les éleveurs. « Il est toujours possible d’inverser la tendance et de relever ces défis, mais cela exige des efforts d’adaptation qui soient durables ainsi que des actions collectives, avec le soutien de nos partenaires », a indiqué le président Issoufou.

La bande du Sahel s’étend d’un océan à l’autre. Elle couvre toute une bande depuis l’océan Atlantique jusqu’à la mer Rouge, en passant par le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie, le Niger, le Nigéria, le Cameroun, le Tchad, le Soudan, l’Érythrée et d’autres pays africains.

À la réunion, le Secrétaire général des Nations Unies a déclaré que les populations du Sahel n’ont que peu d’incidence sur le changement climatique, mais que c’est elles qui « souffrent le plus » de la hausse des températures et des précipitations imprévisibles. Antonio Guterres a déploré les tensions entre agriculteurs et  éleveurs autour des terres de plus en plus réduites, ce qui aggrave une situation déjà volatile.




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