Search
dimanche 8 septembre 2024
  • :
  • :

La Banque islamique de développement réfléchit sur l’impact du Covid-19 sur les investissements mondiaux

Le 17 novembre 2020, le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) a organisé un séminaire en vue de discuter sur l’impact de la pandémie du Covid-19 sur les perspectives des investissements mondiaux et ses conséquences sur les Investissements directs étrangers (IDE) et le commerce dans les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). C’est en collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et le département pays de la Stratégie et la coopération (CSC).

L’objectif principal du séminaire virtuel est de présenter les principales conclusions du Rapport sur l’investissement dans le monde 2020 : la production internationale au-delà de la pandémie, en mettant en évidence les tendances des IDE dans les investissements dans le monde – tant au niveau régional que national – et les mesures émergentes pour améliorer leur contribution au développement. En outre, présenter la stratégie du Groupe de la BID pendant le Covid-19 et son impact sur les pays membres de l’OCI et les Agences de promotion des investissements (API). La rencontre a également proposé l’adoption de politiques et de stratégies pour relancer les investissements et le commerce dans les États membres de la banque en vue de faire progresser les activités de promotion de l’investissement, afin de soutenir les efforts du Groupe de la BID pour aider les API des pays membres en les aidant à concevoir des investissements et des échanges commerciaux appropriés.

Oussama Kaissi, PDG de la Société islamique pour l’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (ICIEC), a déclaré que « la pandémie de Covid-19 a créé une crise sanitaire mondiale dévastatrice. Selon le Rapport de la CNUCED sur l’investissement dans le monde 2020, les flux mondiaux des IDE subiront cette année une forte pression, conséquence directe de la pandémie. Afin de lutter contre ses implications dans les pays membres, la BID et les membres de son groupe ont mis en œuvre un certain nombre d’initiatives pour maintenir les flux commerciaux et les investissements. L’ICIEC sera un élément important de la reprise à long terme, soutenant la demande croissante de solutions d’atténuation des risques ».

Pour sa part,  James Zhan, directeur de la Division des investissements et des entreprises de la CNUCED, a fait une présentation en mettant en lumière les principales conclusions et recommandations politiques qui figurent dans le Rapport sur l’investissement dans le monde 2020: la production internationale au-delà de la pandémie.

Dans ses propos, Amadou Diallo, directeur général par intérim de la BID, Pratiques mondiales, a déclaré que pendant le Covid-19, « la Banque a fourni des programmes d’assistance technique au Groupe, tels que RCI et ITAP pour soutenir les pays membres en les aidant à élaborer des plans appropriés d’investissement et de politique commerciale pour faire face à la pandémie. Cela s’inscrit dans le cadre d’une approche tripartite centrée sur les piliers réponse-relèvement et-reconstruction ».

Mohammed Bukhari, Spécialiste principal de la promotion des investissements et de la coopération régionale, Département CSC, a fait une présentation sur l’impact du Covid-19 sur les IDE, les investissements nationaux et les agences de promotion des investissements.

À noter que les institutions du secteur privé du Groupe de la BID ont joué un rôle important pendant la crise sanitaire, comme l’a souligné Asheque Moyeed, chef de Division Infrastructure & Corporate Finance pour le développement du secteur privé (SID). La présentation qu’il a faite a été axée sur les efforts liés à la promotion des investissements dans les pays membres, où les institutions du secteur privé du Groupe de la BID se sont engagées à fournir 700 millions de dollars pour stimuler les investissements, financer le commerce, l’assurance-investissement et le crédit à l’exportation dans les pays membres. L’Égypte et la Turquie vont utiliser environ 270 millions de dollars de l’enveloppe.

Le séminaire a rassemblé plus de 500 participants de 113 pays. Y compris des représentants gouvernementaux, des présidents et PDG d’entreprises du secteur privé national/international, des institutions multilatérales et financières, des investisseurs individuels, des entrepreneurs, des Chambres de commerce et d’industrie, des associations professionnelles et des agences de promotion des investissements.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *