L’entreprise indienne Souza Cashews a affirmé son intérêt de transformer industriellement une partie de la production ivoirienne de noix de cajou. Jeudi 26 septembre 2024, les documents relatifs à cette volonté ont été paraphés par son directeur général, Christian D’Souza, et celui du Conseil du coton et de l’anacarde (entité étatique qui régule le secteur cajou en Côte d’Ivoire), Berté Mamadou. Le montant de l’investissement est de 3 millions de dollars.
Cette volonté de Souza Cashews est une des retombées du forum économique autour de la filière anacarde tenu lundi 23 septembre à Abidjan où le Consortium indo-autrichien Zantye Agro Industries/Münzer Bioindustrie, l’émirati Agricas Global et l’anglais Torq Commodities ont affiché leur intention d’investir plus de 16 milliards de francs CFA dans le segment de la transformation industrielle des noix de cajou.
Ce succès financier ne peut que dénoter d’une chose : la filière cajou ivoirienne est en pleine instance d’industrialisation. Comme l’ont constaté les 32 hommes d’affaires internationaux ayant pris part au forum d’investissement organisé par le régulateur de la filière, en collaboration avec ses partenaires : l’Institut Blair pour le changement global, le GIZ et MOVE/ComCashew. Juste après la rencontre, ils ont effectué un voyage à Yamoussoukro où ils ont visité l’usine Afcott Cashew et le Centre d’innovation et des technologies de transformation de l’anacarde. Puis à Korhogo sur le site de la zone agro-industrielle exclusivement dédiée à la transformation de l’anacarde.
À la fin de la visite, ces investisseurs ont exprimé leur émerveillement quant à la qualité des infrastructures mises en place et les efforts croissants des autorités ivoiriennes pour l’industrialisation du produit.
OSSÈNE OUATTARA