En début de soirée de ce mercredi 21 avril, des salles d’une école du quartier Talladjé (dans la capitale Niamey) se sont embrasées. Les flammes ont détruit 9 salles de classe et entraîné de nombreux autres dégâts. Heureusement, personne n’a été tué. Ce drame, qui survient après celui du 13 avril dans un autre quartier de la capitale où 21 écoliers ont péri, repose la question des salles de classe en paille au Niger.
L’ancien président Issoufou Mahamadou avait fait de l’amélioration des conditions d’études une priorité. Beaucoup de salles de classe ont été construites. Mais le fort taux de natalité au Niger a vite eu raison des avancées en matière d’infrastructures éducatives. En effet avec un taux de fécondité de 7 enfants par femme, ce sont environ 800.000 naissances que le pays enregistre chaque année. Cette situation avait amené l’ex-chef de l’État à dire, lors de l’inauguration d’une université pour filles, que la croissance économique du Niger devrait aller de pair avec la maîtrise de la démographie. Au risque de voir cette augmentation rapide de la population réduire à néant tous les progrès enregistrés par le pays.
Avec l’aide de ses partenaires, le Niger s’est engagé dans un vaste programme de remplacement des salles de classe en paille.
