Une attaque menée dans la nuit de mardi à mercredi 21 avril contre un camp militaire d’Abidjan a fait 3 morts parmi les assaillants. Un soldat de l’armée ivoirienne a été légèrement blessé, précise un communiqué du ministère de la Défense. « Aux environs de 1 heure du matin, des individus non identifiés ont ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’Dotré dans la commune d’Abobo, avec l’intention certaine d’y pénétrer de force. La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite. Le bilan provisoire fait état d’un blessé léger côté ami, de trois tués et un blessé fait prisonnier côté ennemi », selon le communiqué.
Aucune piste n’a été privilégiée par les autorités. Mais les pièces d’identité retrouvées sur des membres du commando qui a mené l’attaque montrent leur nationalité libérienne. Ces gens étaient également en possession de contrats de « combat en Côte d’Ivoire » pour une « durée de 3 ans minimum » délivrés par un nommé Boka, contre une rémunération de 5.000 dollars. Les documents, qui ne comportent aucune date, sont rédigés en anglais. De précieux renseignements pour la suite des enquêtes.
La base militaire de N’Dotré abrite le 2e bataillon projetable des forces armées de Côte d’Ivoire. Cette section intervient pour le compte des forces de l’ONU.
OSSÈNE OUATTARA