La Cour constitutionnelle a retenu 7 candidatures sur les 10 enregistrées par la commission électorale pour la Présidentielle prévue pour le 22 février prochain. Parmi les candidats, figurent le président Faure Gnassingbé, en lice pour un quatrième mandat. Et aussi Jean-Pierre Fabre, chef de file historique de l’Opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ; et l’ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Kodjo Agbéyomé.
Le 8 janvier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait enregistré les dossiers de 10 personnes. La Cour constitutionnelle a rejeté les dossiers de 2 candidats pour « insuffisance du nombre de signatures d’électeurs » en leur faveur. Le troisième (indépendant) avait entre temps décidé de retirer sa candidature.
La campagne électorale pour cette Présidentielle doit démarrer le 6 février et prendre fin le 20 février. Environ 10.000 gendarmes et policiers membres d’une « Force sécurité élection présidentielle » (FOSEP) seront déployés à travers le pays en vue de sécuriser le scrutin, selon les autorités.
En mai 2019, les députés ont voté une révision constitutionnelle qui permet non seulement au président sortant, Faure Gnassingbé, de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie « pour les actes posés pendant les mandats présidentiels ».
Source : Jeune Afrique
