Ce mardi 3 mars, la Cour constitutionnelle a déclaré le président sortant, Faure Gnassingbé, officiellement réélu pour un quatrième mandat de 5 ans, avec 70,78% des voix de l’élection présidentielle du 22 février. La haute instance judiciaire a donc rejeté le recours de l’Opposant Agbéyomé Kodjo, qui a obtenu 19,46%.
L’ex-chef de file de l’Opposition, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), n’a recueilli que 4,68 % des voix. « Ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour du scrutin, Faure Essozimna Gnassingbé doit être déclaré élu président de la République », a annoncé Aboudou Assouma, le président de la Cour constitutionnelle.
Dans son recours déposé devant la Cour, le candidat Agbéyomé Kodjo, président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), dénonçait de « graves irrégularités ». Notamment des bourrages d’urnes, l’usage abusif des bulletins pré-votés, la falsification des résultats et le renvoi de ses délégués des bureaux de vote.
Les évêques du Togo, soutiens du MPDD, ont dénoncé lundi le manque de « transparence » et « d’équité » du scrutin présidentiel.