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jeudi 20 mars 2025
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Salon international de l’agriculture de Paris : la diaspora ivoirienne en Europe appelée à investir dans les filières coton et anacarde

Berté Mamadou (micro en main) a appelé les membres de la diaspora à devenir « des champions nationaux », comme voulu par les plus hautes autorités de la Côte d’Ivoire

L’un des importants moments de la participation de la Côte d’Ivoire à l’édition 2025 du Salon international de l’agriculture de Paris, en France, a été la session d’informations initiée jeudi 27 février par le Conseil du coton et de l’anacarde à l’intention de la diaspora ivoirienne en Europe. C’était à l’occasion de la journée dédiée à la Côte d’Ivoire.

Ouverte par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, la rencontre a éclairé la lanterne de la diaspora sur les opportunités d’investissement dans les filières coton et anacarde, 2 secteurs-clés de l’économie. Les dispositifs mis en place pour garantir des investissements rentables, bénéfiques tant pour les investisseurs que pour l’économie nationale, ont été soulignés par Berté Mamadou, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, la structure étatique qui régule ces filières. Ces produits agricoles ont un potentiel indéniable en matière de création d’entreprises et de valeur ajoutée.

Le régulateur a appelé les membres de la diaspora à devenir « des champions nationaux », comme voulu par les plus hautes autorités de la Côte d’Ivoire. Les secteurs coton et cajou sont un terreau fertile à cette éclosion, au-delà du domaine traditionnel qu’est l’immobilier. Les filières coton et anacarde offrent des perspectives de rentabilité rapide et durable.

Pour convaincre l’auditoire, une dizaine de projets d’investissement ont été présentés par Gué Simplice (directeur du Système d’informations, des études et de la prospective au Conseil du coton et de l’anacarde). De la transformation des noix brutes de cajou et de la pomme, la fabrication de tissus et de vêtements en fibre de coton, à la valorisation des déchets issus des différentes étapes de transformation de ces produits. Il a également exposé les incitations fiscales mises en place par le gouvernement et ses partenaires pour soutenir ces investissements.

Abou Dosso (ambassadeur de la Côte d’Ivoire près le Royaume de Belgique, le Duché du Luxembourg et l’Union européenne), Carla Montesi (directrice du Pacte vert et de l’Agenda numérique de l’UE) ont détaillé le cadre général de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne. Ainsi que les instruments en place pour promouvoir les investissements.

Quant à Badou Thierry (directeur de l’Attraction des investissements au CEPICI), il a présenté les incitations spécifiques prévues par le code des investissements pour les filières coton et anacarde. Il a également mis en avant les dispositifs d’accompagnement du CEPICI visant à faciliter le retour et l’investissement des Ivoiriens de la diaspora. Notamment la simplification des formalités de création d’entreprise et la mise à disposition d’une bourse de projets prêts à être réalisés.      

OSSÈNE OUATTARA




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