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vendredi 19 avril 2024
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Le potentiel de la Côte d’Ivoire présenté à la 4ème Convention mondiale sur le cajou

Le directeur du Conseil du coton & anacarde ici à Macao présentant la filière cajou ivoirienne

Le directeur du Conseil du coton & anacarde ici à Macao présentant la filière cajou ivoirienne

Le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a activement pris part à la 4ème Convention mondiale sur le cajou, tenue du 1er au 3 février 2018, à Macao, une province autonome de la Chine. À ce rendez-vous annuel des acteurs de la chaîne des valeurs de l’industrie du cajou, la délégation du CCA, conduite par son directeur général, a fait une présentation du marché de l’anacarde en Côte d’Ivoire. Premier pays producteur mondial.

Massogbè Touré, figure féminine du secteur de la transformation en Côte d’Ivoire

Massogbè Touré, figure féminine du secteur de la transformation du cajou en Côte d’Ivoire

La communication d’Adama Coulibaly a porté sur 4 points : les chiffres de la campagne 2017, les perspectives pour la traite 2018, les mesures incitatives à la transformation locale, les activités promotionnelles qui auront lieu cette année.

Au titre de la commercialisation extérieure des noix brutes en 2017, le directeur du CCA a révélé que 614.784 tonnes ont été exportées, contre 602.079 tonnes en 2016. Les principales destinations de l’anacarde ivoirien sont le Viêt-nam avec 415.957 tonnes (67,65%) contre 390.978 en 2016 ; l’Inde avec 174.291 tonnes (28,35%) ; le Brésil avec 20.472 tonnes (3,33%). La production nationale étant de 711.236 tonnes en 2017, contre 649.587 tonnes en 2016.

Le taux de transformation nationale reste faible : 6,62% en 2017. Ce qui correspond à 44.628 tonnes. Soit une variation de -1,5%, tenant compte d’une production en nette hausse par rapport à 2016. Sur les 2 années, le nombre d’unités de transformation installées n’a pas varié : 29 au total, pour une capacité de 109.500 tonnes (16,26%).

Pour la campagne de commercialisation 2018, le CCA projette une production nationale de 750.000 tonnes. L’organe de régulation espère une transformation locale de 100.000 tonnes.

Pionnière de la transformation en Côte d’Ivoire

À la session consacrée aux « expériences des pionniers qui ont fait le grand saut dans l’industrie du cajou », Massogbè Touré, seule grande figure féminine du secteur de la transformation en Côte d’Ivoire, a donné les raisons pour lesquelles elle a investi dans la filière. Autonomie financière de la femme, création d’emplois et de richesses, lutte contre la pauvreté, économie verte, lutte contre la déforestation sont les motifs avancés. Sa firme, SITA SA (Société ivoirienne de traitement de l’anacarde), créée en 1980, pèse aujourd’hui 19 millions de dollars. Le Groupe SITA (composé de 7 entreprises) est le premier investisseur privé national dans la filière cajou. Il exporte aux États-Unis et en Asie ses amandes décortiquées.

La PDG a fait savoir qu’elle compte augmenter la capacité de transformation de sa société à 30.000 tonnes d’ici à 2020. Et aussi valoriser chaque composant du fruit de cajou : pomme et noix.

OSSÈNE OUATTARA




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