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vendredi 19 avril 2024
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Fuite du cajou ivoirien au Ghana : la faute à la « surtaxe »?

Cajou

Pour justifier la fuite des noix brutes de cajou vers les pays voisins, le Ghana en particulier, des exportateurs évoquent « trop de taxes » sur le produit, en Côte d’Ivoire. L’anacarde ivoirien serait-il surtaxé ? Est-ce le « nombre pléthorique » des prélèvements qui crée chaque année une disparité au niveau des prix entre la Côte d’Ivoire et ses voisins ?

Dans une note d’information datée du 16 février 2017 adressée aux acteurs de la filière anacarde, le Conseil du coton et de l’anacarde a fixé le nombre des prélèvements et les taux applicables. Ce sont des dispositions arrêtées « conformément aux conclusions de la communication faite par le ministre de l’Agriculture et du développement rural relative au bilan de la campagne 2016 et aux perspectives 2017 de la commercialisation des noix de cajou », précise la structure de régulation. Ajoutant : « le Conseil des ministres du 15 février 2017 a approuvé ces mesures ».

Nous nous sommes procuré une copie des différents prélèvements et cotisations professionnelles sur le kilogramme de noix brutes.

Prélèvements et taux

11 taxes prélevées sur le kilogramme de noix de cajou en Côte d'Ivoire

11 taxes prélevées sur le kilogramme de noix brutes de cajou en Côte d’Ivoire

Toutes ces taxes se justifient-elles ? Une chose est sûre : la fuite du produit vers les pays voisins fait perdre beaucoup d’argent (DUS) à la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec 650.000 tonnes en 2016. Cette année, il est attendu une production nationale de 715.000 tonnes. Téléchargez le document complet en cliquant ICI.

OSSÈNE OUATTARA 




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