Search
vendredi 19 avril 2024
  • :
  • :

Cap-Vert : La compagnie aérienne nationale privée de BSP en attendant pire

L’Association internationale du transport aérien (IATA) a suspendu la compagnie aérienne Cabo Verde Airlines du BSP (Plan de facturation et de règlement), soupçonnant qu’elle va bientôt être en faillite. Le transporteur avait cessé ses vols le 18 mars pour cause de pandémie de coronavirus. Cabo Verde Airlines a appris la nouvelle la semaine dernière : elle est suspendue du BSP et ne peut donc plus émettre de billets d’avion. « Nous travaillons dur pour répondre à toutes les exigences et obligations de régulariser tous les processus. Ces développements prennent du temps et Cabo Verde Airlines, avec le soutien de ses actionnaires, espère résoudre ce problème afin de vendre des billets en temps utile avant de reprendre les opérations le 1er juillet », a-t-elle déclaré.

La pandémie a entraîné une suspension totale des opérations de Cabo Verde Airlines, « notre flotte totale étant à terre depuis le 18 mars lorsque le gouvernement du Cap-Vert a interrompu tous les vols internationaux », justifie la compagnie aérienne. Ce sont des « temps difficiles pour l’industrie mondiale du transport aérien », mais la prévention de la propagation du virus « était et reste la principale priorité ». Selon des responsables de la compagnie, les pertes de revenus sans précédent « pendant ces circonstances exceptionnelles » ont créé une pression sévère sur ses finances.

Selon le site spécialisé Presstur, les agents de voyages doivent « cesser immédiatement d’utiliser le nom de Cabo Verde Airlines et son code numérique comme compagnie aérienne émettrice de billets ». L’IATA précise qu’il faut désormais que « tous les comptes ouverts, y compris les ventes en attente et les demandes de remboursement en attente, ainsi que toutes les transactions futures », soient réglés directement avec Cabo Verde Airlines.

Les prévisions de l’IATA pour le Cap-Vert parlent de 2,2 millions de passagers en moins, correspondant une perte de revenus de 0,2 milliard de dollars. Ce qui menace 46.700 emplois et une contribution de 0,48 milliard de dollars à l’économie de l’État insulaire.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *