L’actuel président, Alpha Condé (82 ans), tentera de remporter la Présidentielle de dimanche 18 octobre. Ce qui lui permettra de briguer un troisième mandat. En face de lui, une dizaine de candidats dont Cellou Dalein Diallo (68 ans), son principal opposant. Il est déjà à sa troisième tentative pour accéder à la magistrature suprême.
Outre ces 2 poids lourds de la scène politique guinéenne, 10 autres candidats courtisent les électeurs. Il s’agit de l’économiste Ousmane Kaba (65 ans). Il est à sa seconde participation à une élection présidentielle, après celle de 2010 où il a eu 0,5 % des voix.
On note aussi la présence du patron du Parti de la liberté et du progrès (PLP), Laye Souleymane Diallo, à 37 ans.
Député pour le compte du Rassemblement pour la renaissance et le développement (RRD), Abdoulaye Kourouma (37 ans), est issu de l’Opposition radicale.
À suivre également l’ingénieur Ibrahima Abé Sylla (69 ans), président de Nouvelle génération pour la République (NGR). Lui aussi est à sa seconde participation. En 2010, il avait obtenu 3,23% des voix.
L’ex-ministre des Affaires étrangères, l’avocat Abdoul Kabélé Camara (70 ans), est aussi candidat. Il dirige le Rassemblement guinéen pour le développement (RGD) depuis octobre 2018. Dans ses roues, l’ancienne ministre de l’Agriculture, Makalé Camara (64 ans). Elle défendra les couleurs du Front pour l’alliance nationale (FAN). Elle a été ministre des Affaires étrangères et ambassadrice en France, puis au Sénégal.
Bouya Konaté (40 ans) est candidat pour « faire la politique autrement ». L’homme d’affaires est candidat de l’Union pour la défense des intérêts républicains (UDIR).
Présidente du Parti de l’action citoyenne par le travail (PACT), Makalé Traoré est une juriste et économiste de formation.
Mandiouf Mauro Sidibé (69 ans) est le candidat de l’Alliance des forces du changement (AFC). Il est gynécologue et écrivain.
Ancien ministre de l’Économie, Ousmane Doré (63 ans) est le patron du Mouvement national pour le développement (MND). Il a été haut fonctionnaire à la BAD et au FMI.