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vendredi 29 mars 2024
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Nuno Nabiam se rallie à Sissoco Embalo, qualifié pour le second tour de la Présidentielle en Guinée-Bissau

Umaro Sissoco Embalo (à gauche) et Nuno Nabiam ont scellé leur alliance, mardi 4 décembre 2019 à Dakar

Umaro Sissoco Embalo, arrivé 2ème au premier tour de l’élection présidentielle du 24 novembre, a reçu le soutien du candidat en 3ème position, Nuno Nabiam. Les 2 hommes ont officialisé leur accord à Dakar en vue du second tour, prévu se tenir le 29 décembre. Umaro Sissoco Embalo, qui a obtenu 27% des voix, sera opposé à Domingos Simoes Pereira du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), largement en tête du premier tour avec 40%.

Sourires et poignées de main. Dans un appartement de Dakar, Umaro Sissoco Embalo et Nuno Nabiam ont tour à tour signé la déclaration formalisant leur alliance. Le candidat arrivé en troisième position des élections a choisi de s’exprimer en anglais : « J’annonce publiquement mon soutien inconditionnel à Umaro Sissoco Embalo ». Nuno Nabiam avait reçu aussi une demande de soutien du PAIGC, majoritaire au Parlement. Mais il a fait son choix : « Nous voulons un candidat qui puisse rassembler. On ne peut pas avoir un parti qui gouverne tout. Nous avons besoin d’un partage du pouvoir, pour que nous puissions tous participer à la construction du pays », a-t-il précisé.

Les électeurs du parti APU de Nuno Nabiam suivront-ils leur leader ? Pour Umaro Sissoco Embalo en tout cas, c’est un soutien de poids. « Les élections, c’est statistique. Avec le soutien des numéros 3 ; 4 et 5, on a gagné les élections ».

Pourquoi cette annonce à Dakar et non pas à Bissau ? « C’était le point de rendez-vous le plus pratique pour tout le monde », a expliqué Umaro Sissoco Embalo, tout juste de retour d’Espagne. Et à ceux qui s’interrogent sur la position du Sénégal dans l’élection, il a répondu : « le président Macky est neutre ». Il y a quelques mois, le PAIGC avait ouvertement accusé le président sénégalais, Macky Sall, d’interférer dans les affaires bissau-guinéennes.

Source : RFI




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