Le ministre de l’Industrie, Jean-Claude Brou, a lancé le SIETTA 2016
Après le succès de la 1ère édition, place à la 2ème. Jeudi 12 juillet, le ministre de l’Industrie, Jean-Claude Brou, a procédé au lancement du Salon international des équipements et technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA).
Adama Coulibaly, directeur intérimaire du Conseil du coton et de l’anacarde et Commissaire général du SIETTA 2016, a rappelé le contexte de création du Salon et donné le contenu de l’édition 2016. Comme en 2014, le SIETTA 2016 attend des équipementiers nationaux et internationaux de l’industrie d’anacarde, des investisseurs, des partenaires techniques et financiers, des experts et consultants, des médias et au moins 5 000 visiteurs. But visé : l’accroissement du taux de transformation des noix brutes de cajou dans les pays africains producteurs en créant les conditions d’accessibilité des équipements et technologies aux investisseurs nationaux et internationaux.
Le ministre Jean-Claude Brou a souligné l’importance du Salon pour la Côte d’Ivoire, devenue premier producteur mondial de noix de cajou devant l’Inde, avec 702.510 tonnes (25 % de l’offre mondiale) en 2015. Mais seulement 91.000 tonnes ont été transformées. Soit moins de 10 % de la production nationale. Le message du ministre (co-président du SIETTA avec son collègue Sangafowa Coulibaly de l’Agriculture) à l’endroit des opérateurs économiques nationaux et internationaux est clair : « je les invite à s’inscrire dans cette dynamique d’investissements dans la transformation de nos matières premières, et singulièrement dans la filière anacarde ». Aux 10 premiers équipementiers « grandeur-nature » qui confirmeront leur participation au SIETTA 2016, il sera accordé des facilités pouvant aller à l’exonération de frais de dédouanement de leur matériel,…
Rendez-vous, du 17 au 19 novembre 2016, au Palais de la Culture, à Abidjan. Pendant 3 jours, des ateliers et conférences-débats, des expositions et ventes d’équipements industriels seront organisés autour du thème « Une industrialisation citoyenne de la filière anacarde pour une Côte d’Ivoire nouvelle ».
OSSÈNE OUATTARA
