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jeudi 25 avril 2024
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La communauté internationale insiste sur le respect du calendrier de la Présidentielle en Guinée-Bissau

Le président José Mario Vaz se présentera en candidat indépendant à la prochaine Présidentielle

La mission internationale conjointe chargée d’évaluer les préparatifs en vue des élections présidentielles en Guinée-Bissau a déclaré, lundi, que les élections devaient se dérouler « de manière impérative » dans les délais, disant que le gouvernement doit rester en place pour organiser le scrutin. « Conformément à la décision du 55ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la mission conjointe a réaffirmé le maintien du gouvernement actuel des législatures du 10 mars, dont la mission principal est l’organisation des élections présidentielles », a indiqué la mission dans un communiqué.

Selon le communiqué, les élections présidentielles doivent avoir lieu « impérativement au cours de 2019 », le premier tour le 24 novembre et le deuxième tour, le cas échéant, le 29 décembre, conformément au calendrier établi. La déclaration des émissaires a provoqué un tollé de candidats de l’Opposition ou indépendants, pour qui ce calendrier n’est pas tenable. « C’est tout sauf une médiation. Ils sont venus nous imposer leur point de vue, puis sans respect pour personne, ils ont fermé la réunion », a déclaré Djibril Baldé, le représentant du MADEM, l’un des principaux partis d’Opposition. Même réprobation chez le représentant du président José Mario Vaz, qui se présentera en candidat indépendant. « Je ne pense pas que cette position de la CEDEAO (médiatrice depuis plusieurs années) est de nature à résoudre la crise. Ils veulent nous forcer à avaler le poisson par la queue », a renchéri Eduardo Sanha.

Seul le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), première formation parlementaire, a semblé accueillir favorablement la prise de position de la communauté internationale. « C’est clair que les élections auront lieu cette année, les conditions existent », a déclaré son représentant, Califa Seidi.

Composée de la CEDEAO, des Nations Unies, de l’Union africaine et de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), la mission a également exhorté les acteurs politiques à élaborer et à adopter un code de conduite et à utiliser des moyens juridiques pour résoudre tout litige électoral.




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