La directrice générale du travail du Cap-Vert, Clementina do Rosário, a indiqué samedi avoir reçu plus de 3.000 demandes de suspension de contrats de travail, la situation la plus préoccupante étant sur l’île de Sal d’où plus de 1.200 demandes sont arrivées, dans le contexte de la pandémie du Covid-19.
S’adressant à la presse, Clementina do Rosário a souligné que le nombre, encore « provisoire », était élevé, mais que compte tenu de la situation actuelle et du fait que la grande majorité est liée aux secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, « c’était déjà prévu ».
« Les délais ont été réduits de 15 à quatre jours. En cas de doute, nous demandons toujours des précisions à l’employeur, puis le processus est transmis. Jusqu’à présent, certaines entreprises n’ont pas encore eu de réponses car de nombreuses demandes arrivent en même temps », selon Clementina do Rosário.
La directrice générale du travail a fait savoir que son département avait embauché plus de techniciens pour traiter les demandes dans le but d’éviter le chômage et de protéger les travailleurs. « Avec la suspension des contrats de travail, les travailleurs ont un certain avantage, dans la situation dans laquelle nous vivons, parce que 70% des salaires sont garantis, qui sont couverts entre l’employeur et l’Institut national de la protection sociale (INPS) », a-t-elle expliqué.
Le régime de suspension des contrats de travail est entré en vigueur le 1er avril, pour une période de trois mois, en raison de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, les travailleurs percevant 70% de leurs salaires.
Le pays compte 7 cas de Covid-19 : 4 sur l’île de Boa Vista, 2 à Santiago (Praia), 1 à Sao Vicente. On note 1 décès.
Source : xinhuanet.com
