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mercredi 24 avril 2024
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18 pays se concertent pour une rentabilité entière de l’anacarde

Une vue des participants au CIESA 2017 à l'hôtel Afrikland, à Grand-Bassam

Une vue des participants au CIESA 2017 à l’hôtel Afrikland, à Grand-Bassam

Depuis mardi 26 septembre, les délégations de 18 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique séjournent à Grand-Bassam. Elles prennent part au premier Colloque international d’échanges scientifiques sur l’anacarde (CIESA). « L’objectif global du CIESA est de contribuer au renforcement du partage et la diffusion des résultats des programmes et projets de recherche sur l’anacardier en Afrique de l’Ouest et du Centre et même en dehors de ces régions, en vue de faciliter leur valorisation scientifique et socioéconomique », a déclaré le PCA du CCA, Bamba Mamadou, plantant le décor.

La rencontre donne aussi le top départ du partage d’expériences entre acteurs mondiaux de la filière anacarde. L’enjeu en vaut la chandelle. « Le but étant l’amélioration de la productivité, la transformation du produit et sa valorisation dans les différents pays membres du réseau de recherche et de développement sur l’anacarde en Afrique », a situé le PCA.

CIESA-4

Dans les pays africains, le secteur cajou souffre de plusieurs maux. « Là où un pays comme le Viêt-nam produit 2.000 kg de noix à l’hectare, les pays africains font entre 200 et 700 kg pour la même superficie. Nous rêvons trop petit », s’est offusquée Rita Weidinger, directrice exécutive de ComCahew GIZ. La faiblesse des investissements dans la recherche agricole sur le continent reste une des causes de cette situation. Or, d’énormes opportunités sont possibles avec le produit. « La coque de l’anacarde peut être transformée en carburant, peinture, bitume,… Les feuilles de l’anacardier se retrouvent dans des produits pharmaceutiques », a révélé madame Weidinger.

La problématique de l’intensification agro-écologique de la production et de la transformation du cajou en Afrique est donc posée. Aux chercheurs réunis à Grand-Bassam de présenter les « acquis scientifiques et technologiques ». Et aussi dégager des « perspectives », pour une rentabilité pleine et entière de l’anacarde.

Rita Weidinger, directrice exécutive de ComCahew GIZ, a révélé le potentiel industriel du cajou

Rita Weidinger, directrice exécutive de ComCahew GIZ, a révélé le potentiel industriel du cajou

Outre le Conseil du coton et de l’anacarde, le colloque a mobilisé 4 grandes organisations : le Réseau de recherche et développement sur l’anacarde en Afrique (REDAA), le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), ComCashew, le Projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (PSAC). Liste complétée par 13 structures de recherche.

OSSÈNE OUATTARA




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